OUI PUB : la Vallée de l’Ubaye sélectionnée pour l’expérimentation
Les publicités non adressées représentent plus d’un tiers des papiers jetés en France*, soit 320 tonnes de papier en un an à l’échelle de la Vallée de l’Ubaye ! Le dispositif ‘’STOP PUB’’, proposé aux citoyens depuis 2004, permet déjà d’éviter 40kg de déchets papier par an par habitant. La Communauté de Commune Vallée de l’Ubaye Serre-Ponçon a souhaité aller plus loin et expérimenter le ‘’OUI PUB’’ sur son territoire.
Qu’est-ce que le ‘’’Oui Pub’’ ?
Le ‘’OUI PUB’’ c’est tout simplement l’inverse du ‘’STOP PUB’’ : les citoyens qui placeront sur leurs boîtes aux lettres un adhésif ‘’OUI PUB’’ continueront de recevoir les imprimés publicitaires sans adresse. A l’inverse, les citoyens qui n’en équiperont pas leurs boîtes aux lettres ne recevront plus de publicités.
Le ‘’OUI PUB’’ ne concerne que les imprimés publicitaires sans adresse : ainsi, les bulletins d’information des communes ou de l’intercommunalité, les tracts politiques et les imprimés publicitaires nominatifs seront toujours diffusés dans toutes les boîtes aux lettres de la vallée.
Une expérimentation pour limiter le gaspillage
Le ‘’OUI PUB’’ va permettre de réduire la production et le gaspillage de papier sur le territoire de la CCVUSP en distribuant des imprimés publicitaires uniquement aux personnes intéressées. Il faut en effet souligner que 45% des français jettent les publicités à la poubelle sans même les avoir lu. Le ‘’OUI PUB’’ donne ainsi l’assurance que le contenu des documents publicitaires sera consulté par les destinataires.
La Vallée de l’Ubaye engagée pour la réduction des déchets
Cette expérimentation appuie l’engagement de la Communauté de Communes Vallée de l’Ubaye Serre-Ponçon dans la réduction des déchets et l’économie circulaire. Treize autres collectivités ont été retenues par l’ADEME, l’Agence de la Transition Ecologique, dont UNIVALOM (Nice), le SYTRAD (Ardèche-Drôme) ou la Métropole du Grand Nancy. Des territoires avec des caractéristiques très différents qui permettront à l’ADEME d’obtenir des retours représentatifs en vue d’un déploiement national à l’issue de ces trois années de test.
* Source : ADEME